Si l'iPhone 7 aura son lot de petites évolutions et profitera des nouveautés de iOS 10, il pourrait ne pas susciter autant d'engouement qu'un modèle résolument nouveau, c'est qui amènerait le groupe de Cupertino à se montrer prudent sur la production du smartphone.
Et cela ne fait pas les affaires de ses partenaires assembleurs : le groupe ASE (Advanced Semiconductor Engineering), assembleur des puces mobiles, souligne ainsi que son grand client aux Etats-Unis (Apple, donc) a limité ses commandes cette année.
Apple représentant près d'un tiers de ses revenus, cela a des conséquences sur ses revenus financiers alors que la transition vers les objets connectés ne crée pas encore d'effet significatif sur le chiffre d'affaires.
L'iPhone 7 ne devrait donc pas permettre de dépasser le record de ventes de 230 millions d'unités de 2015 et c'est vers un volume de 200 à 215 millions d'iPhone que penchent les estimations des analystes cette année. A voir si la forte proportion d'anciens iPhone dans la base d'utilisateurs créera malgré tout un effet de renouvellement naturel.
