Cette année, le démarrage des processeurs mobiles de nouvelle génération est quelque peu chaotique et en décalage avec les annonces des nouveaux smartphones.
Le SoC SnapDragon 835 a certes été officialisé fin 2016 et mis en avant dans le Sony Xperia XZ Premium et désormais dans le Galaxy S8 (version US) mais nombre de fabricants de smartphones ont du revoir leurs plans s'ils voulaient lancer rapidement leurs appareils mobiles et opter pour un SnapDragon 821 ou changer de fournisseur.
Actuellement, seuls Samsung et Xiaomi (pour le Xiaomi Mi 6) auraient pu s'assurer de volumes de SoC SnapDragon 835 tandis que les autres sont obligés d'attendre une montée en production qui ne sera fera que sur le deuxième trimestre (Sony ne lancera pas son modèle avant l'été).
Si LG Electronics a opté pour un SnapDragon 821 pour son modèle LG G6 afin de garantir un lancement rapide, le groupe Asustek ne voudrait pas de cette solution et envisagerait de se détourner de Qualcomm (dont les puces équipent sa génération ZenFone 3) pour lancer sa série ZenFone 4 avec des processeurs MediaTek, rapporte le site Digitimes.
De fait, la famille ZenFone 4 arriverait plus tard que prévu et ne serait pas commercialisées avant le début du second semestre 2017 et le recrutement récent de Rick Tsai, ancien CEO de TSMC, par MediaTek, serait un atout pour assurer un rapprochement avec Asus.
L'intérêt de Xiaomi pour les puces de Qualcomm est un coup dur pour MediaTek et si Asus n'a pas le rayonnement d'un Samsung ou d'un Xiaomi, il constitue une bonne nouvelle pour la refondation d'une alliance.
