L'UFC-Que Choisir assigne Free en justice et lance une action de groupe à son encontre. L'association de consommateurs reproche à Free d'avoir facturé des " frais abusifs " à des abonnés lors de la restitution d'un téléphone mobile loué.

Sur la base de témoignages de clients, plusieurs cas de figure sont évoqués. Un prélèvement de 150 à 250 € au motif qu'ils n'auraient pas renvoyé le téléphone alors qu'ils possédaient une preuve de réception par les services de Free. Une facture d'office de jusqu'à 250 € au locataire pour la restitution d'un appareil jugé en mauvais état par Free, sans justificatif de sa part.

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L'UFC-Que Choisir dit ainsi avoir constaté au moment de la restitution d'un téléphone mobile loué par un consommateur auprès de Free, l'application de frais considérés comme illégaux. Parmi les griefs, des conditions générales imprécises servant au prélèvement de " frais sanction ", l'absence d'une grille de vétusté fournie à l'abonné.

" S'agissant du mauvais état, il est à noter qu'aucune grille de vétusté prenant en compte la durée de la location et l'usure normale du téléphone n'est fournie à l'abonné, laissant l'appréciation de l'état de l'appareil à la seule discrétion de Free Mobile ", écrit l'association de consommateurs.

L'UFC-Que Choisir précise avoir demandé en septembre à Free de " modifier ses conditions générales de location et rembourser les frais indûment prélevés aux consommateurs concernés. " L'opérateur n'aurait procédé qu'à des modifications dites marginales et aurait " restreint une indemnisation aux seuls dossiers déjà en possession de l'association. " D'où le lancement d'une action de groupe.