Le navigateur Opera intégrait déjà un bloqueur natif de publicités. Avec la version 64 disponible depuis cette semaine sur ordinateur, c'est un bloqueur de trackers qui vient s'ajouter en tant que mesure de protection de confidentialité.

Ce bloqueur de trackers demeure optionnel avec la possibilité de gérer des exceptions via une liste de sites. Il s'appuie par défaut sur les listes fournies par EasyList, EasyPrivacy et NoCoin qui sont chargées via opera.com.

Un tel blocage du tracking est également proposé par Firefox qui s'appuie néanmoins sur des listes différentes de blocage provenant de Disconnect. En cas d'activation, une icône dans la barre d'adresse informe sur le nombre de traqueurs bloqués sur un site.

Cette fonctionnalité couvre le blocage d'outils d'analytiques, ainsi que les méthodes de pistage par pixel et autres pour le recueil de données. Plus globalement, c'est une protection contre la constitution d'une image d'une activité en ligne. À noter qu'avec le nouveau navigateur Microsoft Edge à base Chromium, une protection anti-tracking sera aussi de la partie.

opera-protection-confidentialité
Pour Opera, cela commence à faire un arsenal conséquent en natif avec notamment sa fonctionnalité de VPN, même si cette dernière pourra par contre avoir des conséquences néfastes sur les temps de chargement des pages.

La version 64 du navigateur Opera propose d'autres changements comme par exemple au niveau de l'outil de capture d'écran avec l'enregistrement d'une page entière en PDF.