Yuji Naka Pendant une longue période, qui restera encore dans la mémoire de centaines de millions de joueurs comme la meilleure qu'ils aient connue, le monde du jeu vidéo se résumait à la bataille que se livraient les géants Nintendo et Sega. Malheureusement, les erreurs successives de la firme du hérisson bleu lui auront coûté sa place de constructeur. Et ce malgré une dernière tentative sur le marché des consoles, avec une Dreamcast qui sauvait l'honneur, aidée par une ludothèque riche, variée, et de qualité. Et l'ombre de la Playstation 2 qui la grignotait petit à petit, l'aura finalement achevé, non sans peine pour les fans de la marque aux quatre lettres bleu et blanc.


Ca fait mal à l'intérieur
Au sein même de Sega, la décision de n'être plus qu'un développeur a été ardue à prendre. Yuji Naka explique qu'il aurait bien été de ceux qui auraient continué à soutenir la Dreamcast, mais les finances de la société n'étaient plus aptes à tenir le coup :

"J'étais vraiment contre le fait que Sega quitte le monde du hardware. Dans un sens, je crois que, si cette décision n'avait pas été prise, Sega aurait fait faillite. Alors peut-être que c'était ce qu'il y avait à faire au niveau économique. Mais en même temps, j'ai aussi l'impression que, zut, nous aurions dû tenter le coup et prendre ce risque. Mais ce n'est que mon avis personnel, parce que j'ai vraiment apprécié la façon dont Sega a manié le hardware."

Triste, vous ne trouvez pas ? Néanmoins, la Dreamcast réside encore dans le coeur de nombreux gamers, et la flamme qui habite ceux-ci ne s'éteindra probablement jamais.

Source : Kikizo