Enfants ordi D'après cette étude du Centre de Recherche sur les Crimes Contre les Enfants de l'Université du New hampshire, c'est donc un jeune sur 25 qui a été contacté par des individus sur Internet afin d'envoyer des photos de lui dans le plus simple des apparâts. Et sur 65 jeunes ayant affirmé avoir reçu une telle demande ( sur 1 500 ), un seul s'y est malheureusement plié.

Mais cela n'est pas encore suffisant indiquent les chercheurs qui établissent à plusieurs milliers le nombre d'adolescents ayant fournis ces photos dans l'ensemble des Etats-Unis. " Une des choses qu'il est nécessaire de commencer à faire est de parler directement aux enfants et de les informer des implications criminelles de ce genre de situations, de les encourager à être attentifs à celles-ci et à les rapporter ", a indiqué Kimberly J.Mitchell, professeur-chercheur à l'Université du New Hampshire, selon des propos relayés par Associated Press.

Elle a déclaré que les adolescents s'engageant dans de telles pratiques - et pas seulement les gens qui leur demandent des photos - sont potentiellement passibles d'enfreintes aux lois contre la pornographie infantile. Il se peut, selon elle, que les enfants ou ados ne soient pas conscients de la manière dont ces photos peuvent circuler, imaginant que l'image envoyée ne restera que sur l'ordinateur du destinataire.

" C'est vraiment une question d'abondance technologique et de vie privée à un âge où l'on se découvre sexuellement. Il s'agit d'un moment de mauvaise appréciation qui pourrait les suivre pendant des années avant d'être réalisé ", a déclaré Michelle Collins, directrice de la division Enfants exploités de l'organisation gouvernementale National Center for Missing and Exploited Children, groupe ayant participé à l'élaboration de cette étude.

Collins a par ailleurs ajouté que les parents devraient discuter avec leurs enfants de leurs responsabilités personnelles avant d'envisager l'utilisation d'appareils permettant de prendre des photos, y compris les téléphones mobiles.

L'étude, basée sur un questionnaire téléphonique de 1 500 internautes âgés de 10 à 17 ans, a une marge d'erreur de plus ou moins 2,5 points.