Dillo La semaine dernière, le projet Dillo a fêté ses 8 années d'existence avec la publication d'une version 2.0, et même 2.1 dans la foulée, du navigateur Web de même nom faisant aujourd'hui figure d'ovni  alors que la course à la vitesse d'exécution JavaScript a été lancée entre Google Chrome, Firefox 3.1 et Safari 4 (des navigateurs pour lesquels les développeurs communiquent le plus à ce sujet).

Le JavaScript, voilà bien quelque chose qui est étranger à ce fureteur pour plates-formes UNIX comme Linux, BSD, OS X et Solaris, qui brillera par sa légèreté et sa rapidité au niveau du rendu des pages HTML.


La vitesse a un prix avec Dillo
Assez singulier, Dillo qui utilise la bibliothèque graphique FLTK2, refuse les cookies par défaut, et outre le JavaScript, n'affectionne pas les frames et HTTPS. Reste qu'il supporte quand même les formulaires CGI et SSL. Un vrai gage de sécurité presque par nature qui le pénalise évidemment dans une utilisation du Web au quotidien.

La contre-partie est un navigateur spécialement adapté aux anciennes configurations qui trouve donc notamment sa place dans des distributions Linux reconnues pour leur légèreté à l'instar de Damn Small Linux pour la plus connue. Même rustique (pas de prise en charge du copier-coller, gestionnaire de marque-pages minimaliste...) avec l'interface graphique qui va avec, Dillo 2.0 propose tout de même la navigation par onglets et bien sûr attache une importance toute particulière à la gestion de la consommation mémoire.


Dillo 2.0 peut être téléchargé à cette adresse pour un retour vers le passé et une expérience inédite. De là à l'adopter.
Source : DesktopLinux.com