Le second semestre 2009 a été marqué par l'abondance des lancements de terminaux Android et des stratégies lui préparant un bel avenir. Ce soutien franc des acteurs industriels va lui permettre de prendre progressivement l'ascendant mais il faudra encore quelques années avant que la plate-forme domine le marché.

C'est du moins le point de vue du cabinet d'études IDC dans un rapport prévisionnel qui évalue à 390 millions d'unités le volume de smartphones écoulés d'ici 2013, soit une croissance annuelle lissée de 20,9% entre 2009 et 2013.

Durant cette période, le paysage des plates-formes mobiles devrait fortement évoluer et se montrer favorable aux nouveaux acteurs prônant des standards ouverts comme Android et une ergonomie intuitive comme Mac OS X mobile ( iPhone OS ) ou WebOS ( Palm ).

L' OS mobile est en train de devenir la clé de voûte de ce marché extrêmement concurrentiel et si l'aspect et le style des smartphones ne doivent pas être négligés pour l'incitation à l'achat, un mauvais choix de plate-forme mobile et une interface ratée condamneront un éventuel succès commercial, préviennent les analystes.


Android, numéro deux en 2013
Android logo pro Dans ce contexte, la plate-forme Symbian devrait maintenir son leadership grâce à la forte présence de Nokia presque partout dans le monde ( sauf aux Etats-Unis, pourtant un marché clé des smartphones ), mais Android va gagner ses galons en connaissant la plus forte croissance de tous les OS mobiles.

Partant d'une base d'à peine 700 000 terminaux en 2008, les smartphones Android devraient représenter un volume de 68 millions d'unités en 2013, avec une croissance annuelle lissée de 150%, grâce au soutien de nombreux fabricants de terminaux, lui permettant de devenir le deuxième OS mobile du marché à cette date.

Pour les systèmes Linux Mobile ( LiMo Platform, par exemple ) et WebOS, il sera difficile de faire le poids, le premier risquant d'être cannibalisé par le succès d'Android tandis que le second, malgré ses possibilités d'évolution, restera cantonné à une part de marché limitée.