apple_logo Les observateurs s'attendaient à un contre-coup sur le cours de l'action Apple après l'annonce de la pause médicale à durée indéterminée de Steve Jobs mais ce dernier avait bien choisi son moment pour l'annoncer et en minimiser l'effet.

La Bourse américaine était en effet fermée au moment de l'annonce, limitant la spéculation immédiate à d'autres places boursières et réduisant l'effet de surprise à la veille de la présentation de résultats financiers pressentis comme excellents par les analystes.

Et pour son premier trimestre fiscal 2011 ( terminé le 25 décembre 2010 ), Apple annonce avoir réalisé un chiffre d'affaires record de 26,75 milliards de dollars accompagné d'un bénéfice net de 6 milliards de dollars, soit 6,43 dollars par action.

Ils sont à comparer avec les valeurs obtenues à la même période l'an dernier : 15,7 milliards de dollars de chiffre d'affaires pour 3,4 milliards de dollars de bénéfice net et confirment que l'année 2010 a été excellente pour Apple, malgré la montée en puissance de Google et de son OS mobile Android.


L'effet Apple joue à plein
Le groupe de Cupertino a écoulé 4,13 millions d'ordinateurs Mac ce trimestre, soit 23% de plus que l'année passée, et le volume d' iPhone écoulés fait un bond de 86%, soit 16,24 millions d' iPhone écoulés sur les trois derniers mois de 2010.

L'introduction de l' iPhone 4 CDMA chez l'opérateur Verizon devrait continuer d'alimenter la croissance des ventes des terminaux mobiles d' Apple. L'autre valeur attendue concerne les ventes d' iPad et là aussi, le groupe américain ne déçoit pas en annonçant un volume de 7,33 millions d'appareils écoulés.

Enfin, les ventes d' iPod poursuivent leur décroissance contrôlée, avec 19,45 millions d'unités écoulées, soit 7% de moins qu'à la même période l'an dernier, mais tout en restant une ressource importante pour le groupe.

Pour le trimestre en cours, Apple anticipe un chiffre d'affaires de 22 milliards de dollars et un bénéfice de 4,90 dollars par action. Le cours de l'action gagnait 4% à l'annonce des résultats financiers, faisant oublier le recul de 2% de la veille, confirmant la confiance des investisseurs dans la direction du groupe, même sans la présence de Steve Jobs.