Alors que la première mouture de la 4G LTE permettait d'atteindre 75 Mbps en débit théorique descendant maximal, les évolutions de la technologie permettent déjà d'atteindre 150 Mbps ou même 300 Mbps sur les derniers smartphones haut de gamme et chez les opérateurs ayant déjà commencé à déployer ces améliorations.

Huawei logo  Grâce à l'agrégation de fréquences, il est possible d'augmenter progressivement les débits jusqu'à se rapprocher de ce que permettra la future 5G, à savoir des débits descendants de 1 Gbps. Dans cette course aux débits, le concepteur de puces mobiles Qualcomm et l'équipmentier et fabricant de smartphones Huawei ont annoncé avoir réalisé des tests avec des terminaux compatibles 4G LTE Cat 11.

Avec cette spécification faisant encore progresser l'évolution LTE-Advanced, ils ont, avec des appareils mobiles embarquant un modem SnapDragon LTE, agrégé trois bande de fréquences permettant de générer une bande passante de 60 MHz et utilisé une modulation 256QAM (densifiant la quantité de signaux transportés) pour atteindre des débits descendants de 600 Mbps.

Les premiers terminaux LTE Cat 9 (jusqu'à 450 Mbps) ont commencé à être proposés chez les opérateurs disposant des infrastructures réseau compatibles, avec des bandes passantes de 55 à 60 MHz, mais l'exploitation de la modulation 256QAM va encore améliorer l'expérience utilisateur en zones denses.