C'est la fin d'une ère et le début d'une nouvelle. En annonçant WebOS, le nouveau système d'exploitation  mobile qui doit permettre à Palm Inc. de se relancer, notamment grâce au Palm Pre, la société met un terme à ses développements sous Palm OS.

Son CEO, Ed Colligan, a confirmé que le Palm Centro était le dernier des terminaux Palm et que désormais, les deux OS soutenus sont Windows Mobile et WebOS. Incontournable au temps des PDA non communicants, essentiel aux débuts du temps des smartphones grâce à la gamme Treo, le système Palm OS avait connu des ratés dans son développement, l'empêchant d'évoluer en même temps que les autres systèmes.

Palm Centro France Une évolution Palm Cobalt abandonnée en cours de route, puis un retournement de tendance avec l'acquistion de son éditeur PalmSource par le japonais Access pour concevoir un nouveau système reposant sur Linux ( Access Linux Platform ) lui ont fait perdre en visibilité.

Et Palm qui se lance à corps perdu dans la création de WebOS et ne commercialise plus qu'un terminal mobile Palm OS par an. Cette suite d'événements conduit logiquement à l'extinction du système d'exploitation malgré ses qualités en matière d'ergonomie.

Le Palm Centro, avec son positionnement en entrée de gamme et sa présence chez les opérateurs, aura tout de même permis de finir sur un beau résultat, le produit étant présent sur de nombreux marchés.


Un accès au terminal non verrouillé
Palm Pre S'adressant aux investisseurs, Ed Colligan a également indiqué que la politique d'installation d'applications sur le Palm Pre et ses successeurs ne sera pas restrictive. Contrairement au cas de l' iPhone, il sera possible d'installer des applications en dehors du canal de la boutique d'applications mobiles qu'il compte mettre en place.

D'autre part, le nom de Vodafone ( et donc SFR en France ) est murmuré pour un lancement exclusif ( au moins durant quelques semaines )  en Europe. Au moment du lancement, le Palm Pre aura logiquement quelques applications de qualité dans sa boutique de téléchargement. Ed Colligan a ainsi cité l'application médicale Epocrates.

Enfin, le patron de Palm est revenu sur la tension qui existerait avec Palm à propos des brevets concernant l'affichage multipoint. Il a indiqué qu'il n'y avait pas pour le moment de litige entre les deux sociétés et que Palm disposait tout de même de 15 ans d'accumulation de brevets.

Les propos acides échangés relèvent plutôt d'une façon de marquer son territoire que de réelles accusations de violation de brevets. Aucune plainte n'ayant été déposée, Palm poursuit ses projets de développement comme prévu mais la société n'hésitera pas à défendre ses intérêts sur la base de sa propriété intellectuelle s'il le faut. A bon entendeur...

Source : PreCentral