App Store application iPhone En fermant l'accès de sa plate-forme à des environnements tiers et en refusant les outils de conversion proposés par ces derniers pour tenter d'accéder malgré tout au potentiel que représente l' App Store, Apple va-t-elle trop loin, malgré ses arguments d'homogénéité et d'expérience utilisateur optimale à respecter ?

En écartant obstinément des technologies comme Flash ou Java de ses produits mobiles, avec là encore un argumentaire laissant peu d'espoir à une quelconque issue favorable, la société pourrait finir par attirer l'attention des autorités antitrust américaines.

Selon le New York Post, la FTC ( Federal Trade Commission ) et le Département américain de la Justice étudieraient la possibilité de lancer une enquête sur les pratiques et politiques de licence d' Apple.

Rien n'est encore décidé, les deux entités évaluant cette possibilité et discutant pour savoir qui lancera la procédure si procédure il y a. C'est qu'avec 50 millions d'iPhone écoulés depuis son lancement et désormais 1 million d'iPad vendus en un peu moins d'un mois, la firme de Cupertino possède une force d'inertie de nature à modifier les équilibres du marché et chacune de ses décisions peut être lourde de conséquences.


Entre qualité et ouverture
En n'offrant aucun autre choix aux développeurs que ses propres outils, ces derniers se voient contraints de recomposer leurs applications de zéro au lieu de disposer d'outils pour en réaliser une conversion, ce qui représente un coût supplémentaire de développement que seuls les grands éditeurs peuvent supporter.

Les arguments d' Apple sont maintenant connus : les applications mobiles converties à partir d'autres langages sont moins performantes que celles utilisant l'environnement proposé par la société.

Ce sont sur ces thématiques que se pencheront peut-être les autorités de régulation américaines. Pour le moment, la dynamique en faveur de l' App Store ne faiblit pas, avec 200 000 applications recensées, dont 5000 spécifiques à l' iPad.