Thomson logo pro Alors qu'il ne reste que quelques jours avant l'assemblée générale, le 16 juin, date-butoir qui est aussi celle du sursis accordé par les créanciers de Thomson pour mettre au point un plan acceptable de réaménagement de sa dette de plus de 2,5 milliards d'euros, bien peu d'éléments ont filtré quant à son état d'avancement.

Le pessimisme affiché fin mai par certaines sources bancaires anonymes a fait arbitrairement plonger le cours de l'action, obligeant la société à réagir en réaffirmant que tout n'était pas perdu et en demandant l'ouverture d'une enquête auprès de l' AMF ( Autorité des Marchés Financiers ).


Thomson : tous les scénarios sont possibles

Depuis, l'absence d'informations complémentaires ne permet toujours pas d'imaginer la suite des événements, entre la négociation réussie du plan, un nouveau délai ou le dépôt de bilan pur et simple, d'autant plus qu'un coup de pouce de l'Etat via le Fonds Stratégique d'Investissement ( FSI ) n'est pas garanti.

Plusieurs exemples européens récents ont montré que les gouvernements ne sont pas toujours prêts à recoller les morceaux. Cependant, note un analyste interrogé par Reuters, les banques associées à Thomson ont globalement peu intéret à laisser mourir la société.

En l'absence d'informations, la concrétisation d'un plan de réaménagement de la dette peut encore être espéré au 16 juin. Le groupe Thomson compte en effet se séparer d'actifs non stratégiques dans le courant de l'année pour tenter de dégager plus d'un milliard d'euros tandis que le plan de restructuration interne vise à économiser 120 millions d'euros par an.

Source : Reuters