Introduction
Depuis 1981, date à laquelle est sorti le premier jeu vidéo mettant en scène Mario, il s’agissait alors de Donkey Kong dans les salles d’arcade, le célèbre plombier italien n’a eu de cesse de venir au secours de la princesse Peach. Tantôt enlevée par un gorille géant, tantôt par l’ignoble Bowser... il fallait bien que les choses changent un jour.
Aujourd’hui, avec Super Princess Peach les rôles sont enfin inversés ! Le moustachu est en grande difficulté et c’est à la jolie Peach de voler à son secours… Après 25 ans, mieux vaut tard que jamais !
Le principe de Super Princess Peach, est en tout point identique à celui d’un épisode de Mario : le personnage que l’on dirige, la princesse, doit parcourir plusieurs mondes truffés de pièges en tous genres afin de mettre la main sur celui qu’elle aime. À la fin de chaque monde, un boss, adversaire de taille et de résistance importante, attend notre héroïne...
Dans l’absolu, vous l’aurez compris, rien ne différencie Super Princess Peach d’un New Super Mario Bros. Pourtant, à y regarder de plus près, les différences, mêmes minimes, sont là. Tout d’abord, un univers graphique propre à la princesse Peach, très coloré, très stylisé qui s’adresse, il faut bien le reconnaître, aux plus jeunes et surtout, aux filles. Les gadgets, les bonus et autres objets à collectionner ne se cachent pas, ou si peu, et se détachent parfaitement des décors. Tout est à la portée du joueur débutant.
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Scénario et durée de vie
Des gadgets faciles à récupérer donc, des décors aux couleurs
pétantes... Mais aussi un niveau de difficulté qui frôle le zéro absolu.
Super Princess Peach fait partie des jeux les plus faciles à ce jour
sur Nintendo DS.
Les pièges sont rarement pénalisants, il n’y a pas, ou
peu, de traquenards vicieux, les adversaires rencontrés n’opposent
aucune résistance (ou si peu) et les boss de fin de niveau, sont plus
imposants par leur taille que par leur puissance. Quelques dizaines de
secondes sont nécessaires pour comprendre à la fois leur système de
déplacement et leur point faible.
En venir à bout, ne posera donc aucun
problème, même au joueur non initié. Finalement, le jeu se termine en
quelques heures à peine. Heureusement, des jeux bonus, inédits ou
identiques pour la plupart à ceux que l’on trouvait dans Super Mario 64
DS, une bonne vingtaine au final, viennent rehausser la durée
extrêmement courte de ce jeu.
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Gameplay
Si le plombier italien pouvait
changer d’apparence dans New Super Mario Bros, la princesse Peach quant
à elle dispose de plusieurs émotions qui lui confèrent des pouvoirs
particuliers : la tristesse, la joie, la colère et la tranquillité. La
tristesse déclenche un torrent de larmes, très utile pour faire pousser
certaines plantes et atteindre ainsi des plates-formes situées en
hauteur ou éteindre des flammes.
La joie fait danser et tourbillonner
la princesse qui s’élèvera dans les airs et ainsi, lui permet de
chasser des fumées toxiques ou de se propulser en hauteur. La colère
déclenche l’apparition de flammes autour de Peach. Un système de
défense très efficace quand les adversaires attaquent en nombre ou
quand il s’agit de brûler un pont de bois.
La tranquillité, enfin, n’a
qu’une utilité, redonner des points de vie. À l’extérieur des niveaux,
quand on passe d’un monde à un autre, des boutiques sont proposées pour
faire ses emplettes, dépenser l’argent récolté dans les niveaux et
améliorer ainsi ses pouvoirs : planer plus loin, effectuer un saut
pilon (comme dans New Super Mario Bros d’ailleurs) ou lancer une
attaque magique.
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Conclusion
Mais alors, devant tant de facilité et de simplicité, pourquoi Super
Princess Peach est-il aussi attachant ' Tout simplement parce qu’il est
parfaitement réalisé ! À l’instar des jeux développés par Nintendo, la
prise en main est en tout point une réussite. Se balader dans les
niveaux et franchir des obstacles ne pose aucun problème. La princesse,
quelle que soit l’action demandée, répond parfaitement à nos exigences.
Il n’y a aucun bug à signaler, les tests de collision sont parfaits, et
le chemin à suivre est d’une limpidité exemplaire. Cerise sur le
gâteau, une fois le jeu terminé, des niveaux inédits seront proposés et
la difficulté du jeu rehaussé. Voilà qui rallonge un peu la durée de
vie extrêmement courte de ce Super Princess Peach. On se console (DS,
arf arf arf) comme on peut. Un jeu à conseiller avant tout aux plus
jeunes, mais aussi, aux passionnés du genre.