Détail intéressant : le lectorat des principaux journaux traditionnels, i.e., en édition papier s’est sensiblement réduit. A l’opposé, les versions électroniques ont, elles, véritablement décollé. Cette étude, commanditée par le Newspaper Association of America, met en valeur cette manne que représente le web pour des journaux qui n’attirent pas les annonceurs publicitaires. Ce qui se traduit par une baisse non négligeable de leurs revenus.


Daily planet small


Selon cette enquête toujours, 55,5 millions de visiteurs différents se sont connectés sur les sites webs des journaux durant la 1ère moitié de 2006. Ils étaient « seulement » 42.2 millions l’année dernière. Ces chiffres, qui nous proviennent du cabinet de mesure d’audience Nielsen/Net Ratings, rendent bien compte de l’importance que prend la presse électronique.


Le papier est mort...

Parmi les autres informations intéressantes qui ont filtré de chez Nielsen/Net Ratings, on apprend que les sites webs de la presse en général attirent un public de plus en plus jeune. Par exemple, le site du Washington Post a vu un bond de plus de 60% de ses lecteurs qui se situent dans la tranche d’âge 25 à 34 ans. En général les sites de tous les journaux compris ont vu le nombre de lecteurs (25 à 34 ans) augmenter de 15%. Pour les 18-24 ans, cette augmentation n’est « que » de 10%.


Journal small


Durant la même période janvier-juin 2006, le nombre de lecteurs des éditions « papier » des journaux US a chuté. Perte de 5,8% de lecteurs pour le New York Times, 3% pour le journal le plus lu, USA Today, 12,4% pour le Chicago Tribune et 9% pour le Los Angeles Times

Dans tous les cas, une bonne nouvelle pour les arbres et pour notre bonne vieille planète…

Source : Reuters