Inde drapeau L'Inde poursuit dans sa volonté de contrôle des télécommunications et entend bien faire plier les sociétés étrangères au nom de sa sécurité nationale. Après avoir posé un ultimatum au fabricant de terminaux Blackberry, Research in Motion ( RIM ), pour obtenir une solution de contournement de son système de chiffrement des messages professionnels, le gouvernement indien lance de nouveaux avertissements.

S'il laisse deux mois supplémentaires à RIM pour mettre en place une solution, c'est vers deux autres sociétés que la menace se porte. Des avertissements ont été envoyés à Google et à Skype,  ainsi qu'à d'autres fournisseurs de services, leur demandant l'installation de serveurs locaux pouvant être suivis par les autorités, toujours dans l'optique d'une lutte contre le terrorisme.


Un contrôle sur tous les flux
Les représentants du gouvernement ont renouvelé leurs déclarations concernant leur volonté d'avoir un contrôle sur l'ensemble des télécommunications, laissant peu de marges de manoeuvre pour les entreprises visées.

Certaines ont déjà répondu à ces attentes, comme Nokia qui a accepté d'installer un serveur en Inde, sous le contrôle des autorités. Ce serait en substance la raison du revirement de Research in Motion, jusqu'à présent très décidé à ne pas céder.

La solution proposée, actuellement en phase de test en Inde, devrait lui permettre de ne pas modifier l'architecture de ses services BES ( Blackberry Enterprise Server ) dont la sécurité forte ne permet pas aux services de sécurité de contrôler les messages.