Logo AT&T pro La fusion entre les opérateurs AT&T et T-Mobile USA pour 39 milliards de dollars, déjà compliquée en soi, s'annonce particulièrement difficile à faire passer aux yeux des régulateurs qui craignent la constitution d'un duopole entre AT&T et Verizon sur le marché télécom nord-américain et la mort programmée des acteurs plus petits.

Le gouvernement US, par l'intermédiaire du Department of Justice, avait déjà déposé une plainte pour bloquer l'opération, suivie de celle, logique, de Sprint Nextel, troisième opérateur US et le plus menacé par cette éventuelle évolution.

Cela constitue des obstacles supplémentaires sur le chemin d' AT&T mais ce dernier a toutefois la possibilité de moduler sa proposition pour tenter de trouver un terrain d'entente. La situation vient cependant de se corser avec la décision de sept Etats américains de s'opposer à la fusion en appuyant la plainte du Department of Justice.


Complications supplémentaires
Si un terrain d'entente peut être trouvé avec ce dernier pour obtenir finalement un avis favorable, il sera plus difficile de devoir composer avec les Etats, dont certains pourraient bien s'opposer à la décision du régulateur.

le Wall Street Journal précise que l'intervention des Etats fédéraux dans les procédures de fusion n'est pas rare et que 11 d'entre eux ont accueilli favorablement la possibilité d'une fusion entre AT&T et T-Mobile.

Dès le 21 septembre, une première confrontation des arguments sera mise en place, avec la possibilité de poser les bases d'un accord mettant fin à la plainte...sauf si certains Etats choisissent de maintenir la procédure ouverte. Le juge aurait alors la lourde responsabilité de faire pencher la balance dans un camp ou l'autre, décidant in fine de la concrétisation ou pas de la fusion.