Avant que le Bluetooth ne devienne incontournable dans les appareils mobiles, il existait une autre technologie qui a fait les beaux jours des échanges sans fil entre terminaux. Il s'agit bien sûr de l'Infrarouge,  toujours régulièrement présent mais qui fait pâle figure au niveau des débits de transmission à l'heure des capteurs megapixels des téléphones et des transferts de fichiers musicaux.

Pourtant, une spécification destinée à multiplier le débit par 10 a été proposée dès 2005 pour se rapprocher des caractéristiques du Bluetooth, même si un contact visuel entre les deux dispositifs échangeant des données doit être établi. D'un autre côté, cette "contrainte" est présentée comme une force pour la sécurité des transferts, au contraire des protocoles Bluetooth ou pire, WiFi, qui peuvent être "écoutés" dans leur rayon d'action.


IrSimple, arrivée trop tardive ?
Baptisée IrSimple, cette spécification validée par l' IrDA ( groupe de promotion de la technologie Infrarouge ) permet d'atteindre théoriquement un débit de 1 Mo/s et offre l'avantage de disposer d'un protocole de transfert simplifié qui accélère grandement le temps total nécessaire à l'échange d'un fichier. Le transfert complet d'une même quantité de données, en prenant en compte les étapes d'initiation et de clôture d'une connexion, serait ainsi jusqu'à 60 fois plus rapide avec l'IrSimple qu'avec le protocole Bluetooth.

Sharp vient d'annoncer au Japon la disponibilité de deux modules IrSimple répondant à la spécification 1.0 suffisamment réduits pour pouvoir être embarqués dans des téléphones portables, mais qui pourrait également servir pour des APN, des téléviseurs ou des imprimantes.

Il reste que la spécification arrive bien tardivement quand d'autres technologies de transmission sans fil sont maintenant bien implantées. Actuellement seules certaines sociétés japonaises ont joué le jeu de son implémentation dans divers matériels