Bionic Commando (9) Rares sont les jeux sur cette génération nous ayant permis une telle évasion. Oui, mais en même temps, outre certains aspects vraiment contraignants du soft (ces maudits nuages radioactifs réduisant cette liberté), Bionic Commando s'est révélé être un titre au gameplay accrocheur, mais pas immédiatement assimilable, bien que celui-ci n'avait sincèrement pas à être sacrifié sur un autel.

Nos doigts ne ressentaient pas la perfection, mais en revanche, notre fibre de gamer se réjouissait de connaître de nouveau des sensations oubliées. Nous renvoyant loin en arrière, certes, mais qui demeuraient toujours aussi bonnes.


Grin unique responsable ?
L'avis de Hasuhiro Tsujimoto, Président de Capcom, extrait d'une récente conférence présentant les bénéfices fiscaux réalisés par la société, est intéressant dans le sens où il indique que Capcom n'a pas suffisamment travaillé de près avec Grin pour livrer un jeu accessible à tous :

"Notre analyse indique que les éléments de jeu n'ont pas été bien reçus par les consommateurs, et que notre gestion des sous-traitants étrangers n'a pas été suffisamment approfondie".

Pour autant, la firme japonaise ne semble pas éprouver de regrets. Cette expérience se sera révélée enrichissante en enseignements, à défaut de l'être au niveau financier :

"Etablir des partenariats avec des sous-traitants nous permet d'absorber leur savoir-faire et de l'incorporer dans le propre processus de développement de Capcom. Nous retiendrons ce que nous avons appris de 'Bionic Commando' et appliquerons ces leçons à l'avenir."

Quant à savoir si la licence reviendra nous voir un jour, nous ne nous avancerons pas à l'annoncer.