Fujitsu K La société T-Platforms travaille à l'élaboration d'un supercalculateur dont la puissance de calcul sera de 10 pétaflops, soit 10 millions de milliards d'opérations en virgule flottante à la seconde. Il sera destiné à l'Université d'État Lomonosov de Moscou avec un objectif fixé à fin 2013 pour être opérationnel.

Selon Computerworld, la machine intègrera des puces Intel et Nvidia, voire des puces MIC d'Intel si elles sont disponibles à temps. MIC - Many Integrated Cores - est la nouvelle architecture d'Intel pour le calcul haute performance. Un premier processeur ( nom de code Knights Corner ) est attendu pour fin 2012 ou début 2013 avec une finesse de gravure à 22 nanomètres et plus de 50 cœurs.

Pour début 2013, les États-Unis ont quant à eux passé commande auprès de Cray d'un supercalculateur dénommé Titan avec une puissance de calcul de 20 pétaflops. Il devrait coûter près de 97 millions de dollars.

Actuellement, c'est le Japon qui figure en tête du TOP500 pour son supercalculateur K de Fujitsu et ses 10,5 pétaflops. La Chine est deuxième avec un supercalculateur de 2,56 pétaflops. Le podium est complété par les États-Unis avec 1,76 pétaflops. Avec un supercalculateur Bull et 1,05 pétaflops, la France ( Commissariat à l'Énergie Atomique ) occupe une neuvième position.

Ce sont par contre les États-Unis qui font la course en tête pour le plus grand nombre de supercalculateurs présents dans le TOP500 ( 52,6 % ), devant la Chine ( 14,8 % ) et le Japon ( 6 % ). La France pèse pour 4,6 % du classement et seulement 1 % pour la Russie.

À noter par ailleurs que les systèmes à base Linux font tourner l'immense majorité des supercalculateurs, soit 91,4 % contre par exemple 0,2 % pour Windows.