Si le coup d'envoi des montres connectées a été donné au salon IFA 2013 de Berlin avec Samsung (Galaxy Gear) et Sony (Smartwatch 2), même si le principe des montres connectées existe depuis plusieurs années, de nombreuses autres sociétés s'apprêtent à s'inviter sur ce nouveau créneau.

Tous les grands acteurs du marché des smartphones veulent leur accessoire, qu'il s'agisse de montres et/ou de lunettes connectées pour accompagner leurs terminaux. Et pour les nouveaux arrivants sur le secteur et qui veulent se faire un nom rapidement, cela peut contribuer à améliorer leur visibilité.

ZTE Geek logo   Parmi les entreprises qui lanceront assez vite une montre connectée, on devrait donc retrouver le groupe chinois ZTE, rapporte le Financial Times, et ce dès le début de l'année prochaine. Il pourrait d'ailleurs essayer de prendre l'avantage en misant sur la baisse des prix prédite sur ce créneau naissant et qui doit conduire au décollage des ventes.

Une présence sur les montres connectées entre dans la stratégie de long terme de ZTE de devenir l'un des trois plus grands fabricants mondiaux de smartphones et le groupe chinois a mis en place des équipes de R&D sur les thématiques du wearable computing et de ses accessoires.

Il sera en mesure de commercialiser une première smartwatch dès le premier trimestre 2014, tandis que des objets comme des lunettes connectées sont en développement mais mettront plus de temps à émerger.

Par ailleurs, ZTE réfléchit à des acquisitions dans le secteur des smartphones pour renforcer sa position dans un marché hautement concurrentiel. Au-delà de la lutte traditionnelle avec les acteurs internationaux, le groupe doit se méfier des nouveaux acteurs chinois comme Xiaomi qui connaissent une véritable poussée de fièvre et bénéficient de soutiens financiers forts.

De fabricant en marque blanche de téléphones peux coûteux, ZTE a migré vers les smartphones qui représenteront cette année 70% de son volume de mobiles. Outre une amélioration de sa visibilité en Europe, le groupe compte garder des liens avec Microsoft et continuer de produire des smartphones sous Windows Phone, malgré le rachat des smartphones Lumia de Nokia par le groupe de Redmond, indique le Financial Times.