Galileo Les systèmes GNSS ( Global Navigation Satellite System ou systèmes de navigation par satellite ) sont à la base d'usage déjà largement répandus aux niveaux personnel et professionnel mais ils sont aussi en train de générer de nouvelles applications, de la télématique aux applications industrielles de haute précision.

L'explosion des ventes de terminaux mobiles ( téléphones, smartphones, MID... ) a permis l'intégration de récepteurs et le développement de nouvelles applications. Si le GPS américain tient le haut du pavé, il faut compter aussi avec le système russe Glonass et prochainement avec le projet européen Galileo.

Le cabinet d'études ABI Research note que les gadgets électroniques avec fonction de géolocalisation embarquée vont de plus en plus concurrencer les systèmes dédiés grâce aux avancées de la miniaturisation, de la consommation d'énergie et des performances des dispositifs.


De la géolocalisation partout
Il devrait ainsi s'écouler 500 millions d'appareils dotés d'une fonction de géolocalisation en 2010. Les systèmes dédiés, pour l'automobile, la navigation maritime ou l'aviation, ont connu une période difficile en 2009, à l'inverse des dispositifs embarqués dans des terminaux convergents, comme les smartphones, qui participent à leur démocratisation.

En 2014, le nombre d'unités livrées devrait passer à 1,1 milliard, avec la possibilité de gestion multi-GNSS, de type GPS / Glonass ou GPS / Galileo qui offriront des performances améliorées, pour le moment réservées au monde industriel.

Il faudra aussi compter avec les système de géopositionnement fin WAAS ( Amérique du Nord ) et EGNOS ( Europe ) pour améliorer les temps de positionnement et obtenir de meilleures performances en environnement difficile.

Les signaux satellites peuvent également être épaulés par des systèmes terrestres, comme dans le cas de l' A-GPS ( Assisted GPS ), mais aussi avec des réseaux complémentaires comme le WiFi ou des capteurs inertiels.