Au cours de la période, l’éditeur de jeux vidéo a généré un chiffre d’affaires de 608 millions de dollars, en raccord avec les prévisions des analyses à 604,8 millions et en recul de 42 % par rapport à la même période en 2012.
Parallèlement, celui-ci a présenté un bénéfice de 90 millions de dollars, plus que divisé par deux sur un an, puisqu’il atteignait 224 millions.
La chose s’explique par le développement des jeux sur plates-formes mobiles ( smartphones et tablettes ) et le vieillissement du parc de consoles qui se sont traduits par une baisse des ventes depuis 2012, mais aussi par le recul du nombre d’abonnés à sa licence phare World of Warcraft.
La direction a voulu rassurer les actionnaires en indiquant qu’elle cherchait de nouveaux relais de croissance, misant notamment beaucoup sur les nouvelles consoles de Microsoft, la Xbox One, et de Sony, la PS4.
Il évoque aussi davantage de marges de manœuvre lorsqu’il prendra de l’indépendance vis-à-vis du groupe Vivendi, en lui rachetant, d’ici septembre, 85 % de ses parts. Bobby Kotick, le directeur général d'Activision déclarait à l’agence de presse Reuters : " C'est beaucoup plus simple de gérer l'entreprise quand on est indépendant et qu'on n'a pas à considérer le point de vue de l'actionnaire majoritaire ".
Pour l’ensemble de l’exercice fiscal, il relève sa prévision de chiffre d’affaires initialement à 4,22 milliards de dollars et table désormais sur 4,31 milliards de dollars.
