Dans le cadre d'une collaboration avec le National Institute of Information and Communications Technology (NICT) au Japon et les Nokia Bell Labs aux États-Unis, des chercheurs de l'université Aston au Royaume-Uni mettent en avant un record en matière de vitesse de transmission des données sur fibre optique.

Ils sont parvenus à atteindre un débit de 301 térabits par seconde, soit 301 millions de mégabits par seconde, en utilisant une seule fibre optique standard que l'on peut retrouver pour une connexion internet d'un foyer. Une comparaison est ainsi faite avec le débit moyen pour un foyer au Royaume-Uni qui est de 69,4 Mbit/s.

Ce record peut sembler " un peu juste " par rapport au débit de 22,9 pétabits par seconde d'une équipe japonaise du NICT, si ce n'est qu'il n'est pas question d'un câble spécialement conçu contenant 38 liens ou cœurs et pour un total de 114 canaux spatiaux.

Sur la base de l'infrastructure existante

L'université Aston explique que les chercheurs ont augmenté la capacité de transmission grâce à de nouvelles bandes de longueurs d'onde, en plus des bandes C et L.

" Hormis les bandes C et L disponibles commercialement, nous avons utilisé deux bandes spectrales supplémentaires appelées bande E et bande S. Ces bandes n'étaient traditionnellement pas nécessaires parce que les bandes C et L pouvaient fournir la capacité requise afin de répondre aux besoins des consommateurs ", déclare l'un des chercheurs.

fibre-optique

Des amplificateurs optiques fonctionnant dans la bande E ont notamment été développés. Cette dernière est adjacente à la bande C dans le spectre électromagnétique, mais environ trois fois plus large. Les chercheurs soulignent en outre une solution plus écologique, à la place du déploiement de nouveaux câbles et en s'appuyant sur l'existant.