L'Intelligence artificielle est en pleine explosion et devrait rapidement devenir l'un des marchés les plus profitables au monde. Après l'incursion de modèles gratuits auprès du grand public, on pouvait s'attendre à ce que l'intelligence artificielle se démocratise plus largement sur ce modèle accessible.

Il n'en sera visiblement rien puisqu'il s'agissait surtout d'une opération séduction pour les usagers, avant de proposer des versions plus performantes encore, mais sur un modèle payant. On a ainsi rapidement vu ChatGPT proposer des formules payantes suivies par d'autres, et des géants du domaine ont déjà des plans pour facturer leurs services, comme Microsoft, mais aussi Google.

google-gemini-1.5

C'est ce que rapporte le Financial Times qui évoque le fait que Google chercherait à monétiser son IA Gemini pour au moins rentabiliser les frais de fonctionnement colossaux de son algorithme. Comme pour nombre d'autres acteurs du secteur, il s'agira de proposer des volets gratuits de son IA déjà intégrés à certains services gratuits ou payants (Google services comme Photos notamment), mais aussi de proposer un volet payant en supplément.

Alors même que les capacités de Gemini semblent en retrait par rapport à la concurrence, Google envisagerait déjà de proposer une option premium en marge de son service Google One pour accéder à plusieurs fonctionnalités dopées à l'IA comme la génération de texte, d'images, mais aussi la gestion des documents Word ou fichiers Excel, des retouches photo dans Google Photos...

Il serait également question de renforcer la pertinence des résultats de recherche sur le moteur de recherche maison en proposant davantage de services comme la réservation automatique de billets d'avion ou de train, la planification de séjours, ou même de servir d'assistant pour la gestion de Gmail afin de remonter des notifications à l'utilisateur sur les mails nécessitant une attention particulière tout en traitant automatiquement les messages de moindre importance avec des réponses générées par l'IA.

Source : Financial Times