Ben Verwaayen met une nouvelle fois les points sur les i en réaffirmant que le groupe Alcatel-Lucent ne cherche pas une fusion pour s'adosser à un groupe concurrent et résoudre ses problèmes d'activité déficitaire.

Le président général du groupe, chargé de relancer la machine, maintenant que la douloureuse phase de fusion entre Alcatel et Lucent est considérée comme acquise, a fort à faire pour désamorcer les rumeurs de rapprochements avec des groupes étrangers, et notamment chinois, dont la poussée en Europe est de plus en plus sensible.

Il a redit sa confiance en une résolution interne des difficultés, sans avoir à pactiser avec la concurrence, mais sans renier non plus la possibilité de nouer des partenariats étroits sur le plan technologique.


Les équipementiers chinois pas intéressés
De leur côté, les équipementiers chinois ZTE et Huawei, régulièrement cités comme les partenaires possibles d'une fusion avec Alcatel-Lucent, ont tous deux démenti toute discussion de cette nature, préférant se maintenir dans une position de concurrence frontale.

Il faut dire que ces derniers peuvent représenter des alliés de poids et disposent d'importantes ressources, ZTE ayant reçu un soutien financier de plusieurs milliards de dollars de la part de la China Exim Bank pour ses opérations à l'international.

L'information a plutôt eu tendance à rassurer les marchés, le titre Alcatel-Lucent connaissant une légère progression à la Bourse de Paris.

Source : Reuters