Les builds LMY49G ou supérieures, ainsi que Android 6.0 avec un niveau de patch de sécurité en date du 1er février 2016 corrigent plusieurs vulnérabilités. Une diffusion qui concerne les appareils Nexus de Google (et la Pixel C), tandis que les fabricants d'autres appareils sont dans la confidence des patchs.

Il s'agit du désormais traditionnel rendez-vous mensuel de Google instauré depuis l'affaire l'été dernier des vulnérabilités Stagefright. Les stigmates sont encore visibles puisque des corrections critiques sont une nouvelle fois apportées au composant Mediaserver pour le traitement des fichiers multimédia.

Parmi les autres vulnérabilités critiques corrigées et également de type exécution de code à distance, des problèmes concernent le pilote Wi-Fi Broadcom. Des vulnérabilités peuvent être exploitées par un attaquant sur le même réseau Wi-Fi que sa victime.

Ce que l'on retiendra est que Google n'a pas connaissance d'exploitations actives pour les problèmes évoqués dans son bulletin de sécurité pour Nexus de février.  Le souci demeure cependant toujours le même. Certains utilisateurs d'appareils Android ne verront peut-être jamais les patchs arriver.