Topiary-Twitter Mercredi, la police britannique a fait part dans un communiqué de l'arrestation d'un individu de 19 ans suspecté d'être lié aux groupes d'hacktivistes Anonymous et LulzSec. Interpellé dans les Îles Shetland en Écosse, le jeune homme est présenté comme le porte-parole de ces deux groupes, et plus connu sous le pseudonyme en ligne Topiary.

Les autorités ont par ailleurs indiqué avoir mené une fouille à une adresse dans le comté anglais du Lincolnshire. Un adolescent de 17 ans en relation avec l'enquête qui porte sur des intrusions réseaux et des attaques par déni de service distribué à l'encontre de plusieurs entreprises et agences de renseignement. Il a été interrogé sans pour autant être arrêté.

L'arrestation de Topiary entre dans le cadre d'une enquête internationale qui a notamment déjà vu l'arrestation d'un autre Britannique de 19 ans, Ryan Cleary, soupçonné d'appartenir à LulzSec. Ce dernier a été placé en liberté conditionnelle avec interdiction de se connecter à Internet ( voir notre actualité ).

Fin 2010, Anonymous a été à l'initiative d'attaques menées contre des sites Web comme ceux de PayPal, Visa et Mastercard sous prétexte d'un soutien à WikiLeaks après la fermeture de ses comptes destinés à recevoir des donations. LulzSec a mené des attaques contre le Sénat américain, la CIA, avant d'annoncer une soi-disant retraite pour mieux refaire surface en s'associant à Anonymous dans le mouvement AntiSec.

Le lien entre Anonymous et LulzSec semble du reste très fort. D'abord " porte-parole " d'Anonymous, Topiary est surtout devenu par la suite celui de LulzSec, pouvant ainsi laisser libre cours à son attitude particulièrement provocatrice vis-à-vis des autorités. Topiary avait récemment fait le ménage sur son compte Twitter, et son dernier Tweet date du 22 juillet pour déclarer : " Vous ne pouvez pas arrêter une idée ".

Cette arrestation intervient alors que Anonymous et LulzSec ont lancé un appel commun au boycott de PayPal, toujours en représailles à la fermeture des comptes utilisés par WikiLeaks. Cette fois-ci, l'action est menée sous une forme bien différente d'une attaque DDoS.