C'est l'une des mesures du renforcement anti-fraude pour le Bac 2013. Toutes les académies sont équipées de détecteurs de mobiles. Le ministère de l'Éducation nationale parle plutôt d'une action de prévention des fraudes et indique qu'en 2012, l'utilisation frauduleuse des téléphones portables a représenté près de 40 % des fraudes détectées lors des épreuves.

À relativiser toutefois puisque le nombre de fraudes suspectées - quel que soit le moyen - a été de 419 cas pour au final 298 sanctions prises. Cette année, 664 709 candidats passent le baccalauréat.

Le nombre total de détecteurs de mobiles est tenu secret. Leur répartition est à la discrétion des recteurs d'académie pour les 4 737 centres d'examen en France. Mais avec les premières épreuves qui ont débuté, certains candidats les ont vus passer.

Pour l'académie de Besançon, L'Est Républicain rapporte que l'ensemble des 37 centres d'examen sont équipés. L'appareil a coûté 360 euros l'unité. Il est dispose de deux antennes pour détecter des appareils utilisant la bande 2G ou 3G. Baladé par un surveillant, il sonne à moins de 25 mètres d'un mobile allumé.

Pour l'académie de Toulouse, La Dépêche souligne toutefois quelques ratés pour les détecteurs. Dans une salle d'examen, un détecteur a bipé à plusieurs reprises à proximité d'une dizaine d'élèves et donc la présence d'un mobile allumé. Le surveillant a alors demandé qui avait un mobile allumé mais aucun des candidats n'a bronché.

Les candidats " ont simplement fait l'objet d'une surveillance plus étroite pendant l'examen ", écrit La Dépêche. La fouille par un surveillant est en effet interdite.

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