Nokia siemens networks logo Les services mobiles bancaires vont se développer partout dans le monde, mais c'est dans les pays émergents qu'ils peuvent servir au développement de l'économie. A ce titre, le rapport " The Transformational Potential of M-Transactions ", édité par Vodafone, Nokia et Nokia Siemens Networks, plaide pour un nouveau cadre de régulation encourageant les transactions financières via un téléphone portable.

La réalisation du rapport a fait appel à des économistes de Frontier Economics et du Groupe d'Economie Mondiale, ainsi que des consultants de la Banque Mondiale. Les solutions préconisées pourront avoir un large impact à la fois sur le développement économique des pays et sur la sécurité financière de millions de personnes n'ayant pas accès actuellement aux services bancaires.

En conséquence, de nombreuses personnes ne peuvent se fier actuellement qu'à une économie du numéraire (de façon caricaturale, le bas de laine ou le matelas pour cacher son argent). Or, des services financiers sont indispensables pour le développement économique, selon le rapport.


Créer un cadre spécifique pour les services bancaires mobiles
Dans cette optique, les services bancaires mobiles peuvent jouer un rôle essentiel en amenant les services financiers au coeur des populations. Plusieurs projets pilotes ont été déployés en Afrique et en Asie ces deux dernières années, permettant aux personnes défavorisées d'accéder aux services bancaires de façon simple et réduisant les vols de devises tout en offrant un gain de temps et des opportunités de protéger les transactions.

Il est cependant nécessaire d'adapter les règles du système bancaire pour en développer le versant mobile. Ne plus limiter la taille des transactions mobiles, combiner aux transactions mobiles un système de compensation bancaire ou faciliter les démarches administratives en se reposant sur les données des opérateurs relatives à leurs abonnés, sur des marchés où l'accès aux documents papier et aux photocopieuses est limité, sont autant de points à réformer.

Pour Diane Coyle, auteur du rapport, " une approche réglementaire qui tenterait de forcer l'entrée des transactions mobiles dans le système existant risque de conduire à des coûts fixes élevés et des problèmes d'ajustement. Tout nouveau cadre doit nécessairement passer par une certaine dose de risque, répondre aux problèmes pratiques des marchés en développement et encourager l'expérimentation et l'innovation. "