En 2015, une société suédoise faisait le buzz en indiquant proposer à une partie de ses salariés de se faire implanter une puce RFID sous la peau afin d'y enregistrer certaines données visant à faciliter leurs déplacements et leur travail.

Puce RFID

Aujourd'hui, c'est une société belge qui adopte le concept : 8 employés d'une société de marketing numérique se sont fait implanter une puce RFID dans la main sur la base du volontariat.

Située entre le pouce et l'index, la puce est comparable à celle qui permet d'identifier les animaux domestiques : elle intègre des données qui sont accessibles lorsque l'utilisateur passe dans un champ électromagnétique spécifique. Elle leur permet ainsi de s'identifier lorsqu'ils se présentent au bureau, de déverrouiller automatiquement des portes et d'éviter ainsi le port de badge.

Les employés indiquent que les puces intègrent également quelques données personnelles, notamment leur identité et éventuellement quelques informations médicales. En cas de besoin, les secours pourraient ainsi facilement consulter leurs données simplement à l'aide d'un smartphone.

Si le concept peut présenter des avantages, les associations de protection des droits de l'homme voient ces systèmes comme un danger pour le respect de la vie privée, mais également justement pour les failles que pourrait poser le système. En outre, ces puces permettraient un suivi permanent de l'employé, qu'il s'agisse de vérifier leur temps de présence, ou de les géolocaliser : gare donc aux pauses café trop fréquentes.