
Plus concrètement, le fait que cet ADN artificiel soit stable signifie qu'il sera plus aisé de le manipuler et de l'optimiser afin de créer ce que l'on appelle des bio-ordinateurs.
Ces fameux ordinateurs biologiques cristallisent plusieurs espoirs parmi lesquels une puissance de traitement incomparable face à celle de nos ordinateurs actuels mais aussi des capacités de stockage infiniment plus importantes que celles de nos supports physiques. D'autres chercheurs japonais avaient l'année dernière réussi à stocker de l'information dans de l'ADN et ce, pour plusieurs siècles. Quelques prototypes de ces ordinateurs ont d'ailleurs été dévoilés ces dernières années, comme par exemple MAYA-II.
Toutefois, les ordinateurs à ADN ne sont pas destinés à remplacer intégralement les PC que nous utilisons aujourd'hui. En effet, le temps de réponse peut-être très lent, se comptant en heures, jours voire semaines selon les cas. Mais au-delà de cette longue attente, la capacité de l'ADN à traiter en parallèle une quantité très élevée de tâches pourrait en faire un atout intéressant dans le domaine scientifique. Reste que ce type de machine fonctionne grâce à des manipulations génétiques sur des organismes vivants, ce qui ne sera pas sans poser des problèmes d'éthique à certains.
Source :
Futura-Sciences