La semaine dernière, Xavier Niel a renoncé à son rêve américain. Le groupe Iliad - maison mère de Free - a fini par jeter l'éponge dans le dossier pour le rachat du quatrième opérateur mobile aux États-Unis.

Interrogé à ce sujet au micro d'Europe 1, le patron de Free n'adopte pas vraiment le point de vue de l'échec et considère que l'intérêt porté par Iliad à la filiale de Deutsche Telekom a fait prendre conscience à ce dernier que T-Mobile US est une " bonne affaire ". " C'est une société que Deutsche Telekom avait en vente depuis quatre ans et ils ont arrêté de la mettre en vente. "

De cette péripétie, Xavier Niel préfère retenir que " c'était très sympathique ". " On s'aperçoit qu'on est le seul acteur en France à chercher à avoir une expansion internationale. On avait mobilisé 41 milliards de dollars pour racheter cet acteur (ndlr : T-Mobile US). "

Le non-rachat de T-Mobile US par Iliad a cependant eu pour effet de faire rebondir le titre du groupe en bourse. Les analystes n'avaient pas été convaincus par les perspectives de cet hypothétique acquisition. Qui plus est, cela a relancé les rumeurs de consolidation du marché français des télécoms.

Sur ce point, Xavier Niel a indiqué que le rachat de Bouygues Telecom par Iliad n'est plus d'actualité et n'est pas un objectif. Plus exactement, à la question " est-ce que le rachat de Bouygues Telecom reste une actualité pour vous, reste un objectif ? ", Xavier Niel a répondu non sans s'étendre sur le sujet.

Au cours de l'interview, Xavier Niel a en outre évoqué d'autres points comme la récente enquête de l'UFC-Que Choisir :