Difficile aujourd'hui de lutter efficacement contre l'extinction des espèces animales à travers le monde. Entre braconnage, déforestation, pollution et rétrécissement des zones naturelles préservées, les textes de loi et autres réglementations n'empêchent pas la faune et la flore de souffrir de l'activité humaine.

Si des programmes de repeuplement et de nombreux efforts sont à l'oeuvre dans certains parcs zoologiques ou réserves naturelles, le Brésil s'ouvre aujourd'hui à une solution plus radicale: celle du clonage.

Attention toutefois, pas question pour autant de repeupler la nature avec des copies, les clones seraient uniquement destinés à occuper des Zoos, évitant ainsi d'avoir à prélever les espèces concernées dans la nature.

Huit espèces en voie de disparition seraient concernées par ce programme, les scientifiques ayant déjà collectés plus de 400 échantillons génétiques sur des animaux morts ces dernières années et sont actuellement parés à lancer le processus de clonage.

Le loup à crinière devrait ainsi être le premier clone à voir le jour dans les laboratoires d'ici un à deux mois.

Les clones n'étant que des copies d'animaux déjà existants, les scientifiques ne souhaitent pas faire de ce programme un outil de repeuplement des milieux, ces animaux créés artificiellement ne participant pas à la diversité génétique des espèces. Néanmoins, dans le cas ou une espèce viendrait à passer le cap critique du risque d'extinction total, le Brésil pourrait envisager de relâcher quelques clones pour encourager le repeuplement et éviter la disparition de l'espèce concernée.

Une solution de dernier recours louable, mais qui trouvera néanmoins rapidement des limites à moins que les consciences n'évoluent plus vite que les espèces ne disparaissent.

Source : IPSnews