Selon la BSA, alors qu'en France le taux de piratage de logiciels est de 40 % ( en 2009 ), une baisse de 10 points de ce taux d'ici 2013 ( pour les particulier et les entreprises ) permettrait de " créer 14 559 emplois dans le secteur des technologies de pointe, d'injecter 6,48 milliards d'euros dans la nouvelle économie et percevoir 2,401 milliards d'euros de recettes fiscales supplémentaires ". Dans l'esprit de la BSA, il est bien évident que la situation actuelle prive l'État de tout cela.
La BSA nous a habitué à ce genre de chiffres et ce n'est pas une première publication dans le genre. Pour Jean-Sébastien Mariez, porte-parole de BSA en France, le message à faire passer est que " lutter contre la contrefaçon, c'est aussi une manière de lutter contre la crise et les pertes d'emplois ", et de souligner tout particulièrement les " pertes de recettes fiscales ". Une manière de tenter de bien se faire entendre par les plus hautes instances.
Reste que la méthodologie de telles études commandées par la BSA a souvent été critiquée sur notamment quelques points sensibles voulant par exemple qu'un logiciel piraté prendrait forcément la place d'un logiciel légal. C'est aussi sans compter sur un effet plus pervers, à savoir que l'argent économisé pour l'achat de licences se retrouve investi ailleurs.
Publié le
par Jérôme G.


Journaliste GNT spécialisé en nouvelles technologies
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