Plus sophistiquées et plus dangereuses, les cyberattaques sont aussi plus nombreuses. Les réseaux informatiques de l'OTAN ont ainsi été confrontés à plus de 2 500 cyberattaques importantes l'année dernière. " C'est une toutes les trois heures, jour et nuit, chaque jour de l'année. "

" Pas de compromission de notre sécurité ", selon le secrétaire général de l'organisation Anders Fogh Rasmussen, mais la prise de conscience de la nécessité de renforcer les cyberdéfenses et ce pour tous les membres de l'OTAN, soit 28 pays occidentaux actuellement.

Les ministres de la Défense de chaque allié sont tombés d'accord sur ce point et les cyberdéfenses de l'OTAN devraient être pleinement opérationnelles à l'automne prochain. La protection devra être étendue à chaque ordinateur du réseau de l'alliance.

Des équipes d'intervention rapide seront mises en place afin de réagir face aux cyberattaques dès qu'elles surviennent. " Nous sommes tous connectés étroitement. Si une attaque sur un allié n'est pas traitée rapidement et efficacement, elle peut tous nous affecter ", a déclaré Anders Fogh Rasmussen.

Selon Reuters, il existe néanmoins des dissensions au sein des membres de l'alliance. Des pays comme les États-Unis, la Grande-Bretagne, l'Allemagne et la France investissent massivement dans la cyberdéfense au niveau national. Ils rechignent alors à réaffecter des fonds pour la protection d'alliés plus petits.

En début de semaine, le ministre français de la Défense a annoncé que l'Hexagone va se doter d'une capacité offensive en matière de cyberdéfense.