Drone Dii Agras MG-1 Avec à bord 132 passagers, un vol de la British Airways en provenance de Genève a été heurté par un objet tandis qu'il amorçait sa manœuvre d'approche pour atterrir dimanche à l'aéroport de Heathrow à Londres. L'Airbus A320 a pu effectuer son atterrissage sans problème et repartir deux heures plus tard après une inspection.

Il s'agirait du premier incident de ce type avec ce qui serait un drone. Une enquête est actuellement en cours et n'a pas débouché pour le moment sur une arrestation. L'épave du soi-disant drone demeure à identifier.

Jusqu'à présent, il avait été fait état de collisions avec des drones évitées de justesse. La Civil Aviation Authority, qui supervise l'aviation civile au Royaume-Uni, parle déjà d'un incident " totalement inacceptable ". La British Airline Pilots Association - un syndicat britannique de pilotes - estime qu'une collision avec un drone n'était qu'une question de temps.

Aux États-Unis, l'identification des drones est devenue obligatoire. Plusieurs pays comme la France réfléchissent également à un enregistrement des drones par leurs propriétaires. Au début du mois de mars, un Airbus A320 avait évité une collision avec un drone pendant sa phase d'atterrissage à l'aéroport Roissy-Charles de Gaulle de Paris.

Selon la Direction générale de l'aviation civile (plaquette d'information pour les drones de loisir ; PDF), un drone ne peut être utilisé à proximité de " tout terrain d'aviation pouvant accueillir des avions, hélicoptères, planeurs, ULM, etc ". " Les distances minimales d'éloignement à respecter peuvent atteindre 10 km pour les aérodromes les plus importants. "