Le Sunday Times rapporte un fait divers qui vient s'ajouter à une liste grandissante d'incidents impliquant un usage irresponsable de drones volants civils.

Drone volant aéroport vancouver  Selon le journal, un Airbus A320 qui venait de décoller de l'aéroport de Heathrow à Londres a évité de peu une collision avec un drone volant piloté à distance par son propriétaire. Le drone effectuait un survol de l'aéroport à une altitude de 200 mètres et se trouvait dans le couloir aérien réservé au décollage des avions de ligne.

L'incident daterait du 22 juillet dernier, mais il n'a été rendu public que récemment, puisqu'un rapport complet sur l'incident doit être rendu public ce vendredi.

Ce n'est pas la première fois que des drones volants sont repérés dans des zones sensibles. En France, plusieurs centrales nucléaires d'EDF ont été survolées ces derniers mois, avec quelques rapports accablants sur les risques sécuritaires que cela peut engendrer. Un peu partout dans le monde, des drones volants ont également déjà été repérés dans des zones pourtant interdites comme des aéroports, ou en survol au-dessus de grandes villes habitées.

La prolifération de ces dispositifs potentiellement dangereux inquiète les gouvernements, qui ne semblent toutefois pas pressés d'encadrer leur usage de façon stricte, en dehors des lois qui régissent déjà les dispositifs de modélisme ou de l'aviation civile, mais qui se veulent particulièrement inadaptées avec ces nouveaux modules.

Dans le cas de l'aéroport d'Heathrow, le syndicat britannique des pilotes de ligne BALPA s'est déjà prononcé sur la question et revendique d'imposer aux utilisateurs de ces drones parcourant des espaces aériens communs à ceux empruntés par l'aviation civile suivent une formation similaire aux pilotes.