Alerté par Renesas Technology ( derrière laquelle on trouve Hitachi et Mitsubishi Electric ) au sujet d’une entente sur les prix des puces mémoire équipant les cartes bancaires, les cartes SIM de nos téléphones mobiles, les cartes pour les services de télévision ou les passeports, la Commission européenne avait procédé, en 2008, à des perquisitions au siège des sociétés Infineon Technologies, Philips et Samsung.

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Pris la main dans le sac, les accusés avaient bien tenté un arrangement à l’amiable afin de plaider coupable et de voir l’amende réduite de 10 %. En vain puisque les négociations n’ont mené à rien et pris fin l'année dernière. On attendait ainsi le montant des différentes sanctions, qui pouvaient aller jusqu’à 10 % des chiffres d’affaires respectifs. Elles viennent justement de tomber.

Ayant dénoncé l’entente, Renesas Technology n’écope de rien et échappe à une sanction de 51 millions d’euros, alors qu’Infineon Technologies, Philips et Samsung ont été condamné, ce mercredi, à 138 millions d’euros au total. Dans le détail, on arrive à 20,15 millions pour Philips, 35,12 millions d’euros pour Samsung et 82,8 millions pour Infineon Technologies. Le premier et le troisième ont déjà annoncé leur intention de faire appel de la décision.

Source : Reuters