Ericsson logo Les femtocells 3G, ces éléments de réseau cellulaire qui pourront être installés dans les habitations pour en améliorer la couverture et faciliter l'extension à moindre coût du réseau pour les opérateurs mobiles, commencent à gagner en visibilité et font l'objet à l'heure actuelle d'expérimentations techniques.

Si 2008 pourrait être l'année du lancement des offres de femtocells 3G, le marché ne devrait se structurer qu'à partir de 2009. C'est pourquoi certains grands équipementiers télécom comme Ericsson, tout en restant au contact du secteur, ne souhaitent pas brûler les étapes.


Un modèle attractif mais encore incertain

Toutefois, même à l'heure du déploiement des femtocells 3G, Ericsson ne devrait pas faire figure de leader sur ce segment, car ces micro stations-relais peuvent concurrencer son coeur d'activité sur les macro-réseaux cellulaires.

Et à l'heure d'un bilan financier pour le moins difficile et de perspectives peu engageantes, il est vital de consolider ce qui peut l'être et d'éviter de s'aventurer sur des voies qui pourraient concurrencer les bases de son métier, sans offrir pour autant de solides revenus.

Mais une autre raison incite Ericsson à la prudence : celle de possibilités d'interférences entre femtocells 3G et macro-réseau cellulaire dont les conséquences seraient sous-estimées par la concurrence. Un autre équipementier, Nokia Siemens Networks, fait également preuve de prudence à cet égard.

Le marché des femtocells 3G pourrait être ainsi freiné dans son développement initial par des contraintes techniques pas encore vraiment résolues à ce jour et plus complexes qu'il n'y paraît.
Source : Unstrung