Hier à 14h00, l'agence spatiale Européenne tirait une fusée depuis le pas de tir de Kourou en Guyane Française afin de mener différents tests sur son "taxi de l'espace", une nouvelle capsule automatisée capable de revenir sur Terre pour être réutilisée.

ESA IXV vignette  La fusée Vega 18 a positionné le module gros comme une voiture de 2 tonnes sans encombre à quelque 320 km d'altitude, après quoi IXV s'est élevé à 420 km pour se positionner grâce à ses quatre réacteurs et entamer un retour sur Terre.

Le module profilé comme une balle est alors entré dans l'atmosphère à une vitesse de 7,5 km par seconde ( 27 000 km/h), et son bouclier thermique à base de matériaux composites et de céramique a tenu le choc.

Puis, c'est un parachute multiétages qui a pris le relais pour ralentir la chute du vaisseau, qui a plongé dans l'océan pacifique avant d'ouvrir ses ballons gonflables pour lui assurer une flottaison suffisante à sa récupération par un bateau.

  

Giorgio Tumino a indiqué " Le retour d'orbite est une des disciplines les plus difficiles à réaliser dans le domaine du spatial". " Grâce aux technologies de pointe que nous avons validées aujourd'hui et grâce aux données recueillies par les capteurs embarqués sur l'IXV, l'Europe va pouvoir développer des projets ambitieux mobilisant de très nombreuses applications en matière de transport spatial."

Le module pourra ainsi acheminer du fret et des hommes vers l'ISS avant d'être récupéré sur Terre pour une éventuelle réutilisation, diminuant ainsi grandement le cout de chaque mission.