_facebook_logo Le réseau social Facebook continue de prendre rapidement du poids avant une possible entrée en bourse d'ici 2012. Mais si la société n'est pas cotée sur les marchés publics, elle est déjà valorisée à plus de 70 milliards de dollars sur le marché secondaire.

Fort de 750 millions d'utilisateurs ( valeur non confirmée par l'intéressé ), lançant de multiples services annexes pour contrer la montée de ses concurrents, le géant fait piaffer d'impatience les investisseurs.

Et pour ceux qui peuvent obtenir des actions sur le marché secondaire, Facebook fait figure d' Eldorado à court et à long terme. C'est le cas du petit fonds d'investissement GSV Capital Corp. qui, en achetant 225 000 parts de Facebook à 29,28 dollars ( soit un investissement de 6,6 millions de dollars ), a vu aussitôt sa propre valeur littéralement exploser, comme le rapporte le Wall Street Journal.


Entre risque calculé et irrationalité

En à peine plus de six heures, la valeur de l'action GSV a augmenté de 42%, engrangeant 14 millions de dollars. Pas mal pour un fonds lilliputien ( il gère 50 millions de dollars ) au regard des mastodontes du marché et créé il y a tout juste deux mois.

Cet effet collatéral montre bien la frénésie des investisseurs autour de Facebook, prêts à acheter des parts dans une société publique ( avec les risques associés concernant ses résultats ) pour accéder indirectement aux parts de Facebook sur le marché secondaire.

Pour les employés de Facebook détenteurs de ces parts, ce sont aussi des ponts d'or qui se créent. GSV n'est pas mécontent d'avoir négocié son offre à moins de 30 dollars la part, sachant que les dernières propositions se sont plutôt négociées à 35 dollars.

L'effet " réseaux sociaux " joue à plein actuellement sur les marchés boursiers, facilitant les introductions en bourse de nombreux acteurs, même si dans certains cas, la déconvenue d'un dégonflement de la valorisation est au bout, pouvant faire craindre la formation d'une bulle spéculative.