Pour une architecture mono-fibre, chaque logement est équipé d'une fibre dédiée, attribuée à l'opérateur choisi par l'abonné au niveau du point de mutualisation. Pour le modèle multi-fibres, plusieurs fibres sont installées par logement avec chaque opérateur qui peut venir y connecter son réseau au niveau du point de mutualisation.
Dans un avis rendu public mardi, l'Autorité de la concurrence a estimé que :
" Le recours à l'architecture multi-fibres constitue une opportunité unique de ne pas reconstituer de goulot d'étranglement sur la partie terminale des réseaux FTTH, notamment au niveau des immeubles. Cette architecture offre les meilleures garanties en termes d'indépendance des acteurs, de neutralité technologique et de fluidité du marché au bénéfice du consommateur. "
L'Autorité de la concurrence a donc émis un avis favorable aux recommandations de l'ARCEP selon lesquelles dès lors qu'une fibre supplémentaire aura été demandée par un opérateur, " l'opérateur d'immeuble installe systématiquement quatre fibres par logement ". L'opérateur qui en fait la demande devra préfinancer son installation et co-financer l'investissement initial.
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