Ce mardi une jeune femme originaire d'Egly dans l'Essonne a diffusé son suicide en direct sur Twitter grâce à l'application Periscope installée sur son smartphone. Elle avait préparé son acte au fil de plusieurs retransmissions en direct depuis plusieurs jours, évoquant la nécessité de choquer : "Tant qu’on ne tape pas dans la provoc’, les gens ne comprennent pas"
C'est finalement ce mardi qu'elle a donné rendez-vous à ses followers avant de se jeter sous la rame du RER C, les dernières images étant celles du pompier intervenu sur place et ayant récupéré son smartphone qui filmait encore.
Le parquet d'Egly a ouvert une enquête afin de déterminer les circonstances du suicide. Le smartphone de la victime est analysé par les enquêteurs et il apparait qu'elle était déjà connue pour avoir des troubles psychologiques.
Le fait met en avant l'incapacité des géants du Web à surveiller la façon dont sont utilisés leurs outils pour communiquer sur Internet. Twitter s'est refusé à tout commentaire sur la situation. Si par le passé, Twitter avait été menacé d'être poursuivi pour laisser ses utilisateurs de Periscope diffuser des contenus protégés par les droits d'auteur, il parait complexe d'intervenir dans ce cas précis.
