En ouverture du 6e Forum National du Très Haut Débit à Marseille, Jean-Michel Baylet, le ministre de l'Aménagement du territoire, a annoncé que 50 % de la population en France sera couverte par une connexion au très haut débit à la fin de l'année.

Dans le cadre du plan Très Haut Débit, cette objectif de la moitié de la population couverte était à l'origine prévu pour 2017. Il sera donc atteint avec un an d'avance. Une avance sur le calendrier initial qui avait déjà été signalée en juin dernier lors de la 3e conférence annuelle du Plan France Très Haut Débit.

Lancé en 2013, ce plan représente un investissement de 20 milliards d'euros en dix ans pour couvrir l'intégralité du territoire en très haut débit d'ici 2022. L'investissement est partagé entre les opérateurs privés (6 à 7 milliards d'euros pour 55 % de la population ; 3 600 communes), les collectivités territoriales et l'État (13 à 14 milliards d'euros pour 45 % de la population dont 3,3 milliards d'euros pour l'État).

Le très haut débit est synonyme d'un débit descendant supérieur à 30 Mbps. Les opérateurs privés déploient des réseaux de fibre optique jusqu'à l'abonné dans les grandes agglomérations et chefs-lieux de départements. Pour les réseaux publics en dehors des grandes agglomérations, les collectivités territoriales exploitent le FTTH, la fibre optique jusqu'au centre des villages (modernisation du réseau ADSL) et les technologies hertziennes (satellite, 4G-LTE).

Selon un décret publié à la fin du mois d'août, à partir du 1er octobre prochain, le fibrage (équipement en fibre optique) deviendra obligatoire pour des " immeubles neufs et maisons individuelles neuves ne comprenant qu'un seul logement ou qu'un seul local à usage professionnel. "