Depuis le début de l'envoi des premiers e-mails d'avertissement de la Hadopi, Free s'est posé en résistant en refusant de relayer ces recommandations auprès de ses abonnés. Un choix motivé par un désir d'obtenir une garantie sur la sécurisation des données personnelles qui a eu le dont d'irriter au plus haut point la rue de Valois.

Mais comme d'autres FAI, Free souhaitait également que l'État mette la main à la poche afin d'obtenir une compensation financière pour les coûts d'identification des adresses IP opérée sur demande de la Haute Autorité. Sur ce point, il semble que la résistance de Free ait eu des conséquences.

Alors que le ministre de la Culture était totalement réfractaire à cette idée, LePoint.fr indique que l'État aurait décidé d'indemniser Free à hauteur de 0,65 € par identification. Une mesure qui devrait également s'appliquer pour les autres FAI. Déjà, dans un communiqué publié cette semaine par le ministère de la Culture, on pouvait supposer l'annonce d'une telle indemnisation.

Cela ne veut pas dire pour autant que Free mettra fin à sa fronde car il s'est présenté avant tout comme le garant des données personnelles des abonnés, dont la sécurité ne serait pas assurée juridiquement dans le cadre des échanges entre la Hadopi et les opérateurs. Toujours selon LePoint.fr, cette question est également en passe d'être réglée.

Contacté, Iliad, la maison mère de Free, n'a pas souhaité faire de commentaires sur cette information.


MàJ : Le ministère de la Culture dément l'information, mais confirme bien des discussions avec les FAI sur le montant d'indemnisations. Des discussions avec les opérateurs qui ont envoyé les e-mails d'avertissement, ce qui n'est pas le cas de Free.