Galileo Deux satellites Galileo ont été positionnés en orbite grâce à un lanceur Soyouz, portant à 14 leur nombre de satellites de la constellation qui doit apporter à l'Europe son propre système de positionnement indépendant du GPS américain.

Pour les 12 satellites suivants, c'est directement par groupes de quatre et via un lanceur Ariane 5ES que la constellation sera complétée en trois lancements, le premier prévu le 17 novembre 2016, le suivant mi-2017 et le dernier mi-2018, note le journal Le Figaro.

Le système de positionnement européen pourra entrer en service dès la fin de l'année 2016 et comptera donc 26 satellites en 2018, en attendant de finaliser la constellation qui doit compter 30 satellites.

Le dernier lancement pourrait d'ailleurs éventuellement passer par un lanceur de nouvelle génération Ariane 6 en 2020, même si les fusées russes Soyouz ont fait la preuve de leur efficacité.

Ce sera alors l'aboutissement de cet ambitieux projet scientifique, économique et politique qui aura connu beaucoup de retard, quelques aleas et une explosion de son budget plusieurs fois remanié mais qui voulait aussi montrer la capacité de l'Europe à s'unir autour d'un grande mission dépassant les intérêts nationaux.

Entre-temps, d'autres systèmes de positionnement ont toutefois émergé, comme le Glonass russe ou le système Beidou chinois, tandis que le GPS américain continue d'évoluer avec des satellites de nouvelle génération (GPS-III).

Source : Le Figaro