" La présence ubiquitaire des téléphones portables dans de nombreux marchéss et la facilité d'accès vont faire que le jeu sur mobile va toucher plus de personnes que le jeu sur PC et le jeu sur console réunis ", explique Tuong Huy Nguyen, analyste chez Gartner. " Cela va propulser les revenus des jeux sur mobiles au-delà de ceux de la TV Mobile et du contenu pour adultes, sans dépasser toutefois les revenus de la musique mobile, qui reste une forme de divertissement dominante. "
Visibilité, intérêt : cause à effet ?
Un point de vue que ne partagent pas tous les cabinets d'études qui se sont penchés sur ce type de comparaison. Selon Gartner, les opérateurs mobiles ont commencé à ouvrir leur plate-forme de paiement à une relation directe éditeurs / consommateurs, ce qui laisse plus de possibilités aux fournisseurs de contenus pour investir dans le marketing et toucher un public plus large.
Le jeu sur mobile n'a pas le même pouvoir d'attraction partout dans le monde. En Europe de l'Ouest, il représentera 1.5 milliard de dollars en 2007 et 2 milliards en 2011. Le jeu a du mal à percer et les opérateurs n'en font pas leur priorité. Manque de visibilité, manque d'intérêt, il ne représente que 2% des dépenses moyennes en services mobiles. Les Etats-Unis ne sont pas mieux lotis.
C'est dans la zone Asie-Pacifique que se pratique avec le plus d'assuidité le jeu sur mobile, avec un marché qui va passer de 1.8 milliard de dollars en 2007 à 4.6 milliards en 2011. Ces pays sont des consommateurs de services data et les marchés chinois et indien vont largement contribuer à maintenir une croissance soutenue.
