googlevark Google ne va assurément pas prendre le risque de passer à côté du phénomène des réseaux sociaux. À défaut d'un réseau social à part entière qui peine à se faire un nom dans le Web mondial ( Orkut ),  Google vient de lancer le service Google Buzz adossé au webmail Gmail avec une confusion des genres qui ne plaît pas forcément.

Avant ce Buzz qui n'est pas toujours bon en raison des éternels problèmes liés à la protection de la vie privée, Google a également orienté son moteur ( version anglaise ) vers la recherche sociale. Nul doute que Aardvark devrait donner plus de poids à cette recherche sociale.

Aardvark est le nom de la dernière acquisition de Google qui joue presqu'en famille puisque ce moteur de recherche communautaire a été imaginé par d'anciens employés de la firme de Mountain View. Le principe d'Aardvark est celui des questions avec des réponses sollicitées auprès des contacts de l'utilisateur ou des amis de ses contacts.

En fonction du domaine de la question et de plusieurs autres critères notamment obtenus via le profil d'un utilisateur, des contacts font office d'experts et ce sont eux qui répondront à la question. Une nouvelle forme d'algorithme de recherche, même si en soi le principe des questions/réponses n'est pas nouveau mais peut-être pas aussi marqué réseau social.

Avec Aardvark, une question peut être posée directement depuis le site Web mais également via messagerie instantanée, e-mail, Twitter ou iPhone. L'inscription est gratuite avec possibilité de le faire grâce à Facebook Connect ou un compte Google Apps. Pour l'heure, seules les questions dans la langue de Shakespeare sont prises en charge.

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Avec le rachat par Google, Aardvark fait désormais partie de Google Labs, en attendant une intégration plus formelle. Reste à savoir de quelle manière. Google aurait déboursé près de 50 millions de dollars pour Aardvark.