Il y a un an jour pour jour, Google créait la surprise en annonçant le lancement d'un navigateur Web dont on sait désormais qu'il servira de socle à un futur système d'exploitation d'abord à destination des netbooks. La première version bêta de Google Chrome a été rendue publique le 2 septembre 2008 pour atteindre le statut de version finale en décembre de la même année. Avec sa base open source Chromium, le rythme de développement du navigateur est soutenu, et il ne devrait notamment bientôt plus être l'apanage du seul environnement Windows.

Mais un an après son apparition, on peut se demander si Google a réussi son pari de marquer sa présence dans un secteur dominé par  Internet Explorer de Microsoft. Les statistiques Net Applications du mois d'août apportent quelques éléments de réponse. La part de marché de Google Chrome s'établit désormais à 2,84 %, ce qui ne lui permet pas encore de figurer sur le podium mondial bien que s'en rapprochant avec une quatrième place.

Internet Explorer est placé en première position avec 66,97 %, et son dauphin est Firefox avec 22,98 %. La troisième marche du podium est occupée par Safari avec 4,07 %. Sur les statistiques Net Applications, Google Chrome a tout de même réussi à s'emparer de la place jadis occupée par Opera dont une enthousiasmante version 10 vient de sortir et qui est crédité de 2,04 %.

À peine un mois après son lancement en bêta, Google Chrome avait atteint 1 % de part de marché. Cette part de marché a été doublée entre avril et mai 2009. Une performance notable même si avec un nom comme Google, on aurait pu s'attendre à une montée en puissance bien plus rapide. Il faudra voir si le support multiplateforme, de futurs partenariats comme celui signé avec Sony pour une préinstallation sur certaines machines, voire le Ballot Screen en Europe dans Windows, profiteront à Google Chrome. Ce faisant, reste une tendance qui se dessine à la hausse pour le navigateur.

À l'échelle d'une année, cette tendance est moins marquée pour Safari, tandis que l'on pourrait croire que tant Firefox et Opera ont atteint une limite. Firefox a connu un pic de forme à 23,84 % en avril 2009, et en janvier 2009 pour Opera avec 2,23 %. Pour Internet Explorer, la tendance à la baisse se confirme mois après mois, avec une part de marché passée de 74,18 % en septembre 2008 à donc 66,97 % en septembre 2009.